« Faut-il craindre une baisse des prix ?

« C’est trop tôt pour le dire, ajoute le courtier, cela dépendra de l’issue de la crise. Le manque de logements sera encore plus forts après cette période puisque la construction va être ralentie. »

La pierre demeure une valeur refuge pour les Français. « Il peut y avoir une reprise aussi brutale que l’arrêt. Si les banques tiennent le choc, le marché repartira aussi vite. Pas sûr que l’épidémie perturbe les prix sur le long terme » , estime Me Violeau.

Sans visite des biens, les agents immobiliers ne vont pas entrer de nouveaux logements à la vente. « Le marché va vite s’assécher. Mais il y aura toujours des transactions. Pas d’affolement » , rassure Loïc Cantin, vice-président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim). »

Ouest France, le 21 mars 2020